C'est bien connu, l'aventure commence à l'aurore et la formation pilotée par Patrick Escaich entend bien , sur sa lancée, battre le fer tant qu'il est chaud. Le coach de l'équipe de la Boule Joyeuse ne s'enflamme pas pour autant : «Pour une première apparition à l'étage national (la troisième division, N.D.L.R.), se maintenir constituerait une performance de tout premier plan.»
Mais comme l'appétit vient en mangeant et que la surface plus que sélective du boulodrome de la route de Pibrac est à même de générer bien des surprises, d'aucuns pensent les hôtes d'Agde (le samedi à partir de quatorze heures) et de Fontet (le dimanche sur le coup de 8h30) capables de se positionner en ballottage ultra-favorable en vue de la session suivante. Hé oui, il faudra de nouveau se rendre à Sainte-Livrade le week-end de la Toussaint, avec, cette fois, Marmande, Saint-Assiscle et Saint-Julien-de-Lampon dans le périscope.
Saint-Julien-de-Lampon, l'archétype même du club que le championnat national a justement sorti de l'anonymat. Celui du fin fond de la Dordogne, en l'occurrence. Pas de quoi surprendre notre interlocuteur dont la passion pour le football amateur est bien connue : «Quand on met en avant comme c'est notre cas l'état d'esprit, la cohésion collective, on se dit que cette épreuve peut servir de révélateur.»
Effectivement, sans Philippe Rouquié, la profondeur de banc sera un atout maître dans le jeu de ceux qui se sont mis d'accord avec leurs amis de Dieupentale pour un entraînement dirigé avec opposition, cet après-midi. On ne saurait faire preuve de plus d'implication ni de prévoyance.