Non, il ne s'agit pas de «Grande boucle», mais de petites sphères d'acier. Et Labarthe-Rivière, comme le rappelait Laurent Cazabat lundi dernier du côté de Castres, ce n'est pas uniquement le Supranational dont la troisième édition, comme le Tour de France, en plein mois de juillet. Labarthe-Rivière, c'est aussi un club qui vit — fort bien, même — d'un bout à l'autre de l'année. Voilà pourquoi le fief commingeois est appelé à recevoir une session dédoublée de la plus haute importance, demain, sur les coups de quatorze heures. Gents féminine et masculine ont rendez-vous, qui au Thermes, qui au Bediau, pour un couronnement bien plus attendu qu'il n'y paraît. Certes, l'épreuve reine en triplette est la plus réputée. Mais son homologue en doublette, à travers le bagage technique et le potentiel physique qu'elle requiert, vaut également le détour. «Casser les points», à plus forte raison en infériorité de boules pour éviter les affres d'une grosse mène, ce n'est pas rien. Parmi les 64 tandems féminins en lice (contre 128 chez ces messieurs), coup de projecteur bien mérité sur celui constitué de Laëtitia Bousquet et Pénélope Couderc. En disposant sans discussion possible de la redoutable Anna Maillard sur la dernière marche castraise, l'ancienne associée de Stéphane Delforge sous la bannière tarnaise a montré qu'il faudrait compter avec elle. Deux joueuses à suivre parmi tant d'autres…