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Michel le Bot en compagnie de Patrick Tastet (à gauche), le président de la Ligue Aquitaine.
Michel le Bot en compagnie de Patrick Tastet (à gauche), le président de la Ligue Aquitaine.

Le Bot : «Freiner la multiplication des épreuves»

Boules - Haute-Garonne - Pétanque. Avec le président du CD 31.

Président délégué de la ligue Midi-Pyrénées, Michel Le Bot était bien entendu aux premières loges le week-end dernier dans la Ville rose où se déroulait la traditionnelle assemblée générale de la juridiction régionale pilotée par Alain Garcès. Tour d'horizon.
Que pouvez-vous nous dire au sujet du calendrier 2015 ?
Que son élaboration est largement antérieure, aussi bien aux commissions qui se sont réunies le samedi qu'aux assemblées plénières du dimanche ! Ceci dit, on constate que l'accumulation des compétitions rend difficile l'émergence de nouveaux projets.
Faites-vous du championnat de ligue programmé à Saint-Gaudens le week-end de Pâques un test majeur en termes d'audience ?
Absolument pas, il s'agit d'une compétition comme une autre. Nous ne faisons qu'appliquer les directives de la Fédération qui font que tous les championnats de ligue sont qualificatifs pour l'année en cours, avec, à la clé, la garantie d'envoyer nos meilleures équipes nous représenter lors des championnats de France. Ce qui ne serait pas le cas si les championnats départementaux avaient lieu avant les sessions régionales. Mais
pour moi, le gain de crédibilité relève d'autres facteurs.
Parmi lesquels ?
Freiner la multiplication des épreuves susceptibles d'alourdir encore un peu plus un calendrier arrivé à saturation. Il y a encore trop de compétitions officielles, et je ne vois pas en quoi l'inflation de titres plaide en faveur de la pétanque. Tant qu'on y est, à écouter certaines personnes, pourquoi pas un titre national en triplette mixte ou en 55 ans et + ? Tout ceci n'a aucun sens !
Quid du jeu provençal ?
C'est la même chose ! L'expérience columérine a fait l'objet d'un débriefing enrichissant, et il est clair qu'une proposition de championnat de France en tête à tête a été rejetée par la FFPJP. Vous savez, il y a d'autres sujets à évoquer en guise de priorités, comme la prospection du vivier scolaire ou la catégorisation des joueurs.
Peut-on dire par ailleurs que le comité de Haute-Garonne reste le maillon fort de la ligue ?
Disons que les 13 000 licenciés recensés représentent le tiers des effectifs. Dans l'ensemble, la tendance est la stabilité. Notre préoccupation, c'est le nombre encore trop faible de jeunes, d'où une discipline vieillissante. Il ne faut pas se voiler la face, l'équilibre reste fragile.
Le CD31 vers plus de parité
Il ne s'agit pas bien entendu d'un décret ministériel à proprement parler mais d'une recommandation du Comité National Olympique et Sportif. Nul n'ignore que le Gouvernement souhaite voir s'instaurer la parité absolue entre hommes et femmes, et ce pour toutes les instances. Ainsi, entre juillet 2016 et mars 2017 (soit la période du renouvellement), le taux de féminisation est censé passer de 25 % à 50 %. Ouvertement favorable à cette augmentation, Alain Cantarutti, le président de la FFPJP, rappelle que, si tel n'est pas le cas, l'équivalent d'une déclaration de carence devra être effectué comme en ce qui concerne par exemple l'absence d'un médecin au sein d'un comité départemental. Alors, avis aux candidates !
Recueilli par Philippe Alary

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